Au troisième trimestre, l’économie nippone a retrouvé le chemin de la croissance grâce à la reprise des exportations et à une consommation stimulée par le retour à la normale des chaines d’approvisionnement, de production et des exportations, mais la fin d’année pourrait être influencée par le mauvais vent qui souffle sur la croissance économique mondiale.
Selon les données officielles divulguées ce lundi, le produit intérieur brut japonais a connu une croissance de 1,5% lors du trimestre de juillet en septembre, scellant la fin d’une série de trois trimestres de récession. En rythme annualisé, la croissance, conforme aux marchés, est arrivé à 6,0%. Les exportations de l’archipel ont vigoureusement repris avec une contribution de 0,4 point de pourcentage à la hausse trimestrielle du PIB. On note également la consommation des ménages qui a cru de 1,0% ainsi que les investissements des entreprises nippones qui ont augmenté de 1,1%. Quant aux secteurs stratégiques de l’automobile et de l’électronique, ils ont mis les bouchés double pour relancer leur production cet été, en dépit des restrictions d’électricité ordonnées par les autorités nippones en raison de l’arrêt de la majorité des réacteurs nucléaires du pays lors de l’accident de Fukushima.
Malgré le fait que l’économie japonaise se soit remise du traumatisme de Fukushima, le Japon devrait surveiller les risques qui entourent son économie tels que la faible reprise économique mondiale, les récentes inondations en Thaïlande et la situation sensible du yen ces derniers mois.
Après avoir salué le redémarrage de l’économie nippone, les économistes ont prévenu que le Japon devrait réduire sa dette publique, équivalente à 200% de son PIB, afin d’éviter une crise d’endettement à l’européenne.