Les dirigeants européens ont adapté leurs allocations budgétaires aux réalités de la crise qui frappe de plein fouet le continent. Plusieurs analystes s’interrogent alors sur les conséquences d’une telle décision sur l’Afrique dans les 7 prochaines années. Le continent noir bénéficie de beaucoup d’aide financière en provenance du vieux continent. Selon des sources proches du dossier, les compromis qui en sortiront risqueraient de placer des millions de personnes à travers l’Europe et l’Afrique, dans des situations peu confortables.
En effet, le nouveau budget aurait été amputé de plus de 8 milliards de dollars en matière d’aide au développement. Le septennat de 2014 à 2020 sera donc soumis à une austérité réelle avec seulement environ 1300 milliards de dollars. La nouvelle a soulevé des vivent inquiétudes auprès de certaines organisations non-gouvernementales qui évaluent les conséquences d’une telle décision. L’Oxfam par exemple, estime qu’une telle somme permettrait à plus de 4,6 millions de personnes, de sortir de l’extrême pauvreté dans les pays du tiers monde.
Aussi, cette coupe drastique équivaudrait à faire la sourde oreille sur le sort de près de 150 millions de personnes, victimes des catastrophes naturelles ou de conflits armés. Les ONG appellent donc les dirigeants européens ainsi que leurs députés à faire preuve d’humanité dans leurs décisions respectives, malgré les aléas de la crise.
L’aide au développement ferait donc partie des offrandes à l’autel du sacrifice, pour protéger les intérêts nationaux des différents pays. Actuellement, la balle est dans le camp des députés. L’exécutif a fait son premier travail et les 27 sont tombés d’accord sur un budget de modération qui reste en nette régression par rapport au précédent. Les pays africains qui traînent à prendre leurs propres destin en main et espèrent encore en la manne et en l’aide de l’Europe risquent de traverser des longs moments de sécheresses financières.