Le ministère grec de l’Environnement et de l’Energie a annoncé la prochaine privatisation de DEI : d’ici 2016, le producteur public d’électricité passera dans l’escarcelle d’un investisseur privé.
Avec la crise, la Grèce est contrainte à la privatisation de certaines de ses entreprises publiques. Son opérateur d’électricité DEI n’a pas échappé à ce sort. Pour ce faire, il subira d’abord une restructuration en 2015. En clair, une entreprise comprenant 30 % du volet « production » de DEI, ses usines hydroélectriques et de gaz naturel ainsi que les mines de lignite sera créée d’ici 2015. Il s’agira donc la première étape avant la privatisation complète. Jusque-là, c’est ce que le gouvernement grec propose. Car, la forme finale du processus pourrait dépendre de l’avis de la Commission de l’Union Européenne (UE), qui étudiera cette privatisation avant la fin du mois de juin. Quoi qu’il en soit, ce stade préliminaire doit se clore au plus tard au premier trimestre 2015. A ce moment, il est prévu de lancer directement la société. Pour rappel, l’Etat grec est propriétaire à 51 % de DEI et 3,8 % de cette entreprise reviennent aux caisses de retraites. Selon ses engagements pris devant l’UE et le Fonds Monétaire International (FMI), il cédera 17 % de ses parts avant la fin 2015. Ce qui correspondra à la libéralisation du marché de l’électricité en Grèce.
Les bailleurs de fonds de la Grèce n’ont pas exigé que la privatisation de DEI mais de plusieurs autres entreprises publiques. Toutefois, en ce qui concerne le secteur de l’énergie, ADMIE, qui est l’opérateur de transmission d’énergie, doit, lui aussi, être privatisé. Cette opération devrait normalement être bouclée d’ici 2016.