La ville sainte de Jérusalem (Al Qods en arabe) est sous les feux de la rampe à Marrakech où se tiennent ce vendredi et samedi les travaux de la 20ème session du Comité Al Qods à l’appel de son président, le Roi Mohammed VI.
Dans son discours d’ouverture vendredi, en présence du président de l’autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, le souverain marocain a souligné que la protection d’Al Qods contre les plans de judaïsation et l’appui à apporter aux résistants qui s’y maintiennent, ne peuvent se réduire à des slogans creux, ni se prêter à une instrumentalisation de cette noble cause, dans le cadre de surenchères stériles.
La cause de la Palestine y compris sa composante Al Qods Al Charif, a-t-il insisté, est l’affaire de la Oummah islamique tout entière, précisant que « la présidence du Comité Al Qods n’est ni une faveur, ni un privilège ».
Il s’agit plutôt, a-t-il dit, d’une « charge considérable et d’une grande responsabilité devant Dieu et devant l’Histoire, rappelant les efforts qu’il ne cesse de déployer à travers les consultations tous azimuts, pour la défense du caractère arabo-islamique de Jérusalem, et la préservation de son identité civilisationnelle en tant que berceau des religions célestes et symbole de paix et de coexistence entre les cultures.
Outre Mahmoud Abbas, participent également aux travaux de la 20ème session du Comité Al-Qods, les ministres des A.E des 16 pays membres du Comité, le S.G de l’Organisation de la coopération islamique (OCI) ainsi que des représentants des pays membres du Conseil de sécurité de l’ONU, de l’Union européenne, du Vatican et de la Ligue arabe.
Le Comité Al Qods a été crée en 1975 par l’OCI qui a confié sa présidence au défunt roi Hassan II du Maroc avant qu’il ne cède le flambeau à son hériter, l’actuel roi Mohammed VI. Ce comité a pour mission de veiller à la préservation de « l’identité civilisationnelle et culturelle » de la Ville sainte et de faire avorter tout plan de sa judaïsation ou de modification de son statut juridique et de sa structure démographique.
Les recommandations de cette session sont très attendues non seulement par les Palestiniens mais également dans les pays arabes et musulmans.