Le journal Teheran Times a rapporté dimanche l’arrivée mardi, d’une délégation économique iranienne de haut rang à Berlin pour débattre du développement des relations d’affaires entre les deux pays.
Elle sera conduite par Mohammad-Reza Nematzadeh, le ministre iranien de l’Industrie, des mines et du commerce et comprend également le directeur de l’Organisation iranienne de la promotion du commerce, trois vice-ministres ainsi que dix directeurs des principales entreprises industrielles iraniennes. Elle participera à une conférence ayant pour thème, « l’exploration des moyens de renforcement des relations avec les hommes d’affaires allemands ».
Lors de sa visite en Iran en février dernier, Horst Schrage, directeur de la Chambre du commerce de Hanovre, avait manifesté un vif intérêt pour les centres commerciaux de l’Iran. Les deux pays ont convenu ces dernières semaines de créer un groupe de travail spécial pour élargir la coopération dans le secteur agricole.
La concrétisation de cette volonté de consolider la coopération est conditionnée au succès des négociations entre l’Iran et le groupe « P5 + 1 », les cinq pays du Conseil de sécurité des Nations unies et l’Allemagne, sur le programme nucléaire controversé de l’Iran. Une reprise de la coopération de l’Iran avec d’autres pays devient de plus en plus urgente.
Dans son premier rapport depuis trois ans sur l’état de l’économie de l’Iran, le Fonds Monétaire International présage une perspective de stagnation économique, une croissance négative et de fortes incertitudes d’une reprise à court terme. Les principales raisons à cette situation sont, la limitation des revenus pétroliers à cause des sanctions internationales ainsi que les réformes sur les subsides à la fin de 2010.