Au terme de cette année, le Brésil devrait connaître une modeste croissance économique de 0,7 %, selon les prévisions rendues publiques lundi par la Banque Centrale de ce pays. Cette étude a été réalisée par des analystes financiers, qui ont revu à la baisse la croissance attendue pour la 13è semaine consécutive.
Une semaine avant, le même groupe d’experts tablait pour une progression du PIB de 0,9 % en 2014.Comme si cela ne suffisait pas, ces analystes ont également baissé les prévisions portant sur l’année suivante .En l’espace de quatre semaines, elles ont chuté de 1,5 % à 1,2 %. De quoi donner encore de l’importance au thème du ralentissement économique, lors de la campagne en vue de l’élection présidentielle prévue pour le 5 octobre prochain. Autre sujet économique phare en perspective de cette échéance, c’est la hausse de l’inflation. Cet indicateur devrait connaître une légère baisse à 6,27 % en août en rythme annuel, en comparaison au plafond officiel toléré de 6,5 % enregistré en juillet dernier sur 12 mois.
Ces résultats ne sont pas du tout flatteurs pour le Brésil, qui demeure au septième rang des économies à l’échelle mondiale. Cette puissance émergente en est à sa quatrième année consécutive de croissance économique au ralenti. Depuis 2010 et la progression de 7,5 % de son PIB, le Brésil n’a plus connu d’aussi forte croissance, soient 2,7 % l’année suivante, 1 % en 2012 et 2,5 % en 2013.
Par rapport à la majorité des autres pays émergents, ces chiffres sont très bas. Malheureusement rien ne semble s’être arrangé en 2014.En effet la Banque Centrale a diminué en juin sa prévision de croissance de 2 à 1,6 % et, de son côté, le gouvernement l’a réduite de 2,5 % à 1,8 %.