Par sa visite en Chine, IBK donne une autre connotation à son témoignage, terni par la persistance de la crise au nord du Mali et par des questions de gouvernance interne.
Le chef de l’Etat a raflé un nombre important de contrats lors du Forum Economique Mondial d’été 2014 qui a débuté en Chine du mercredi jusqu’au vendredi.
Grâce à ces accords, IBK donne une nouvelle dynamique à la coopération exemplaire sino-malienne vieille de plus d’un demi-siècle, conformément aux aspirations des peuples chinois et maliens. C’est un succès accompli par IBK dont la cote de popularité a de plus en plus baissé en raison de l’irrésolution du conflit politique entre son gouvernement et les mouvements rebelles.
Même si pour l’heure, les tractations d’Alger ne portent pas leurs fruits, le président de la République entend mener à bien les politiques publiques arrêtées en vue de la reconstruction et du développement socio-économique du Mali.
Faut-il rappeler que le FMI, pour élaborer un plan d’aide, a renoué contact avec le Mali en vue de le remettre sur les rails, après un audit des experts présents en ce moment sur les lieux. D’après le porte-parole de cet organisme onusien, le gouvernement malien a commencé à mettre en œuvre les procédures de marchés publics, une démarche qui ouvre la voie au dégel du plan d’aide.
Le plan économique du Mali se trouve dans un élan de reprise malgré la déstabilisation politique provoquée par l’action des rebelles et, particulièrement, des groupes djihadistes qui opèrent sans foi ni loi dans le nord du pays.