La Malaisie envisage de renouveler sa flotte d’avions de combat et pourrait être intéressée par le Rafale multi rôle de l’avionneur français Dassault Aviation. La question de la vente de Rafale a été évoquée mardi entre de hauts responsables politiques malaisiens et le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, en visite à Kuala Lumpur. Le Drian qui s’est entretenu avec le Premier ministre malaisien Najib Razak, et le ministre de la Défense de ce pays Hishammuddin Hussein, a déclaré à la suite de cette rencontre que « le sujet a été abordé lors de leurs discussions »,affirmant que « la France est tout à fait disposée à coopérer avec la Malaisie à cet égard », sans entrer dans les détails, ajoutant que « certaines discussions devraient rester confidentielles et que le choix final revient à la Malaisie ».
L’armée de l’air malaisienne s’apprête à acquérir 18 avions de chasse pour remplacer ses Mig-29 à cause des problèmes de fiabilité de la maintenance. A cet effet, le ministre français de la Défense a assuré que le Rafale est un très bon avion. La Malaisie a déjà un partenariat de défense étroit avec la France qui lui fournit du matériel militaire, notamment des hélicoptères et sous-marins.
Le PDG de Dassault Aviation Eric Trappier avait laissé entendre en mars 2013 que le Rafale pourrait être rassemblé en Malaisie si sa compagnie était choisie par Kuala Lumpur pour équiper l’armée de l’air malaisienne. Mais la compétition pourrait être serrée car d’autres constructeurs sont également dans les rangs. Il s’agit notamment de Boeing, avec le Boeing F/A-18E/F « Super Hornet » Block 2, du consortium Eurofighter formé par la compagnie britannique BAE Systems, le groupe européen EADS et l’italien Finmeccanica, constructeur du Typhoon Eurofighter, du Suédois Saab ou encore de Sukhoi Corporation avec le Sukhoi Su-30MKM.