L’exploitation du vaste champ de gaz égyptien de Zohr que la multinationale pétrolière italienne a récemment découvert en mer Méditerranée, serait facile d’après Claudio Descalzi, le PDG du géant pétrolier italien ENI.
Il est « encore trop tôt pour estimer un montant précis » concernant les investissements que nécessitent l’exploitation de ce champ de gaz géant, a estimé le patron d’ENI dans une déclaration faite à Rome. « Nous sommes encore en train d’affiner nos chiffres. Je peux seulement dire que c’est un champ facile à exploiter », a-t-il assuré dans des propos rapportés par la presse.
Le ministre égyptien de l’énergie avait donné une fourchette comprise entre 6 et 7 milliards de dollars, un ordre de grandeur jugé « raisonnable » par Claudio Descalzi. « Je pense que nous resterons avec un montant de 10 milliards de dollars pour le développement total du champ », a estimé le patron d’ENI.
Ce dernier a, en outre, affirmé que Saipem, la succursale d’ENI spécialisée dans les services pétroliers, allait jouer un rôle de premier plan dans ce grand projet gazier égyptien.
Grâce au gigantesque champ de gaz de Zohr, l’Egypte espère devenir autosuffisante sur le plan énergétique dans les cinq ans à venir, sans compter toutes les opportunités économiques corollaires à cette découverte pour le pays des pharaons.
L’énorme gisement, situé dans les eaux territoriales de l’Egypte en méditerranée, pourrait, d’après ENI, avoir un potentiel de 850 milliards de mètres cubes de gaz, ce qui en fait la plus importante découverte de gaz sur le territoire égyptien et en Méditerranée.
Premier producteur étranger d’hydrocarbures sur le Continent noir, le géant italien ENI est présent dans une vingtaine de pays africains.