Le commandant des forces navales des Gardiens de la révolution iraniens, l’amiral Ali Fadayi a déclaré mercredi, à la télévision d’Etat, que la libération des dix marins américains arrêtés la veille après être entrés à bord de deux bateaux de guerre dans les eaux territoriales iraniennes ne devraient pas prendre « beaucoup de temps ».
Selon le responsable des Gardiens de la révolution explique cette décision par le fait que l’action des marins n’était « pas hostile ou n’était pas destinée à faire de l’espionnage ».
Les autorités maritimes iraniennes ont intercepté ce mardi, deux bateaux légers de la marine américaine, avec à leur bord 10 marins, qui avaient dérivé dans les eaux territoriales iraniennes.
Washington a déclaré que le commandement américain avait perdu le contact avec les deux bateaux alors que ces derniers effectuaient une patrouille de routine entre le Koweït et Bahreïn. En revanche, il n’a fourni aucune explication sur les raisons pour lesquelles les navires se sont retrouvés dans les eaux iraniennes.
Sous couvert de l’anonymat, un responsable américain a évoqué l’hypothèse d’une panne touchant l’un des deux navires, les faisant dériver tous deux vers l’île iranienne de Farsi, au milieu du Golfe persique.
Les Gardiens de la révolution ont confirmé détenir sur l’île les dix soldats américains, neuf hommes et une femme. Le secrétaire d’Etat américain John Kerry aurait eu des contacts téléphoniques avec son homologue iranien, Mohammad Javad Zarif, avec qui il a noué au fil des longues négociations sur le nucléaire des relations personnelles, sitôt qu’il a eu vent de l’incident pour tenter de trouver une issue.
Le porte-parole de la Maison Blanche a indiqué que les Etats-Unis avaient obtenu de l’Iran l’assurance que les marins étaient « en sécurité » et pourraient « rapidement » poursuivre leur voyage.