Standard & Poor’s (S&P) a dégradé mercredi, la note de l’Arabie Saoudite de deux crans la fixant à « A- » au lieu de « A+ », explication cette dégradation par la chute des cours du brut.
De l’avis de S&P, « la baisse des prix du pétrole aura un impact marqué et durable sur les indicateurs budgétaires et économiques de l’Arabie Saoudite compte tenu de sa forte dépendance au pétrole ». Néanmoins, cette agence a assorti la nouvelle note saoudienne d’une perspective stable. Celle-ci traduit, comme l’a expliqué S&P, sa conviction que les dirigeants saoudiens vont prendre des dispositions afin de « prévenir toute nouvelle détérioration de la situation financière du gouvernement au-delà de nos prévisions actuelles ». Selon les prévisions de cette agence de notation, la croissance annuelle moyenne de la dette saoudienne devrait être supérieure à 7 % du PIB saoudien au cours de la période 2016 – 2019. Pendant ce laps de temps, S&P s’attend à ce que le prix du baril de pétrole varie entre 40 et 50 dollars.
L’Arabie Saoudite n’est pas le seul pays dont la note a été dégradée par cette agence. Le même mercredi, S&P a fait de même pour ses voisins bahreïni et omani : le sultanat passe de BBB+ à BBB- alors que le royaume de Bahreïn quitte BBB- pour BB, tombant, à cette occasion, en catégorie spéculative. Par ailleurs, S&P a également dégradé la note du Kazakhstan de BBB à BBB-.