Une bombe a explosé hier lundi dans un bus à Jérusalem, faisant au moins 21 blessés, un attentat qui rentre dans le cadre du cycle de violences qui secouent Israël et les zones palestiniennes occupées.
L’explosion suivie d’un grand incendie, a eu lieu en fin d’après-midi à bord d’un bus qui circulait à proximité d’autres véhicules près de la ligne séparant le secteur occidental de la ville de Jérusalem du secteur oriental, palestinien et occupé par Israël.
Dans un communiqué, la police israélienne a annoncé que l’enquête « a montré qu’une bombe a explosé dans la partie arrière du bus, provoquant un incendie et blessant des passagers». Un autre bus et une voiture à proximité ont été endommagés par l’explosion.
Selon les secours, deux des personnes blessées sont dans un état grave et la majorité sont atteints de brûlures. Après avoir laissé planer durant plusieurs heures le doute sur les causes de cette explosion, ce n’est qu’en fin de soirée que le service de sécurité intérieure israélien, le Shin Beth, s’est résolu à parler d’une « attaque terroriste ».
Alors que les autorités israéliennes promettent de retrouver et de punir les auteurs de cette attaque, celle-ci a fait renaître chez la population israélienne, le souvenir des attentats suicides dans des bus, les attaques les plus spectaculaires de la deuxième Intifada qui ont semé la terreur en Israël de 2000 à 2005.
L’attaque a également eu des retombées à l’international. Une vive altercation a également opposé les représentants palestinien et israélien à l’ONU lors d’un débat au Conseil de sécurité sur la situation au Proche-Orient.
L’enquête est encore en cours mais s’il est confirmé que cette attaque a été menée par un ou des Palestiniens, cela marquerait une escalade dans les violences qui ont fait depuis octobre dernier, 201 morts palestiniens et 28 Israéliens, mais avaient sensiblement baissé ces dernières semaines.