Etats-Unis: Clinton et Trump croisent le fer pour la première fois

trump-clinton-debatLe premier débat entre la démocrate Hillary Clinton et le républicain Donald Trump, lundi dans la soirée à l’université Hofstra à Hempstead dans l’Etat de New York, a été très tendu, les deux candidats à la présidentielle américaine s’accusent mutuellement d’être incompétent de diriger les Etats-Unis.

Ce duel télévisé a tourné autour de trois grandes thématiques, à savoir l’économie, la présidence américaine et la sécurité. Donald Trump était plutôt serein dans la première partie du débat mais il a, par la suite, montré des signes d’énervement plusieurs fois, coupant la parole à sa rivale pendant que celle-ci souriait lorsque le milliardaire haussait la voix.

Ce dernier a été notamment interrogé sur les raisons qui l’ont amené à reconnaître que l’actuel dirigeant américain, Barack Obama, était natif des Etats-Unis après avoir émis des doutes sur son lieu de naissance et, ipso facto, sa légitimité pendant plus de cinq ans. Et Trump de répondre en se vantant d’avoir poussé le chef d’Etat à publier son certificat de naissance tout en précisant que cette polémique avait été soulevée par l’équipe d’Hillary Clinton.

L’ex-première dame a réagi en affirmant que son adversaire « a vraiment fondé son activité politique sur la base de ce mensonge raciste selon lequel notre premier président noir n’était pas un citoyen américain ».

Donald Trump a aussi expliqué pourquoi il n’a pas publié ses déclarations de revenus contrairement à l’ensemble des candidats à la présidence des quatre dernières décennies en évoquant le contrôle fiscal dont il fait l’objet. Il s’est tout de même engagé à les montrer dès que cette procédure sera terminée si Mme Clinton publie les 33 000 e-mails qu’elle a effacés alors qu’elle était secrétaire d’Etat.

Par la suite, le républicain a accusé l’ancienne cheffe de la diplomatie américaine d’avoir été responsable du « chaos total » au Moyen-Orient au cours de son mandat. Donald Trump lui a reproché, de même qu’à Barack Obama, de ne pas avoir maintenu des troupes américaines en Irak, ce qui, à son avis, a abouti à la formation de l’organisation djihadiste de l’Etat Islamique (EI). L’intéressée a rétorqué que le retrait des troupes a été discuté sous la gouvernance du républicain George W. Bush.

 

Francis Shwarz

Francis Shwarz

ancien Senior Consultant spécialisé dans les questions de stratégie économique au sein de la société Boston Consulting Group (BCG), et ancien manager au sein du groupe spécialisé dans les services pétroliers Schlumberger. en savoir plus

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