Le leader mondial de l’aéronautique Boeing vient de signer un accord avec le Maroc pour l’implantation d’un projet d’envergure d’un milliard de dollars, consistant à structurer un écosystème formé de fournisseurs basés au Maroc, qui permettra à l’industrie aéronautique du pays d’améliorer son positionnement dans la chaîne d’approvisionnement aéronautique mondiale.
Le protocole d’accord a été signé, mardi à Tanger (Nord) sous la présidence du roi Mohammed VI, par le ministre marocain de l’Industrie Moulay Hafid Elalamy, et le président de Boeing «Commercial Airplanes» Raymond L. Conner. Le projet se traduira par la création de 8.700 nouveaux emplois spécialisés et entraînera l’implantation de 120 fournisseurs de Boeing au Maroc.
Au Maroc, le secteur aéronautique, l’un des métiers mondiaux du royaume aux côtés de l’automobile avec Renault et PSA, a connu un développement constant durant ces dernières années, à la faveur notamment du plan d’accélération industrielle lancé en 2014, a expliqué le ministre marocain.
De son côté, Raymond L. Conner a indiqué qu’à travers la présence de Being à Casablanca, « nous avons pu déjà constater de nos propres yeux les opportunités uniques offertes par le Maroc aux sous-traitants de l’aéronautique pour réduire leurs coûts tout en produisant des produits aéronautiques de grande qualité ».
Ce projet illustre le capital confiance dont jouit le Maroc auprès des investisseurs internationaux, d’autant plus qu’il intervient dans un contexte régional et international instable et un contexte national marqué par la tenue d’élections législatives le 7 octobre prochain.
Mais le Maroc est perçu par les investisseurs internationaux comme un pays inscrit durablement dans le normalité politique et disposant d’institutions solides et fonctionnelles reflétant le grand consensus autour des choix stratégiques impulsés par le roi Mohammed VI.
Cet investissement porté par l’un des investisseurs internationaux les plus exigeants, démontre que l’élection est un moment normal dans la vie politique marocaine qui transcende les changements gouvernementaux ou politiques. Le souverain marocain continue, en effet, de veiller personnellement au déroulement de l’agenda stratégique conformément aux objectifs tracés.