Processus de paix au Proche-Orient : beaucoup d’efforts pour peu d’avancées

677685-president-palestinien-mahmoud-abbas-secretaireLe secrétaire d’Etat américain John Kerry a entamé hier jeudi sa quatrième visite en Israël et dans les Territoires Palestiniens pour relancer le processus de paix.

John Kerry a été reçu hier après-midi par le président palestinien Mahmoud Abbas à Ramallah, en Cisjordanie avant de s’entretenir avec TzipiLivni, la ministre israélienne de la Justice, chargée des négociations avec les palestiniens. Le secrétaire d’Etat américain a discuté avec la partie palestinienne des préparatifs de son plan de paix pour la région qui accorde un volet de toute première importance au renforcement de l’économie palestinienne. Les deux partis se disent disposés à reprendre les négociations mais cette bonne volonté est fortement teintée de scepticisme. Pour Tayssir Khaled, membre du Comité exécutif de l’OLP (Organisation de Libération de la Palestine), le processus de paix n’est pas prêt de se débloquer étant donné que le gouvernement israélien n’envisage nullement de modifier sa politique. Les palestiniens reprochent principalement aux Etats-Unis de ne pas prendre une position claire sur la colonisation israélienne. Washington n’a pas exigé de Tel-Aviv d’y mettre un terme.

Malgré le redoublement des efforts américains depuis la prise de fonctions de John Kerry, la situation n’a connu que de faibles avancées. Tout d’abord la réactivation, avec l’appui du Qatar, d’une initiative de paix arabe de 2002. Ensuite une entente avec les responsables israéliens palestiniens pour promouvoir le développement économique en Cisjordanie. Mais il y a des signes encourageants. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a récemment suspendu les appels d’offre pour la construction de logements dans les colonies de Cisjordanie à Jérusalem-Est occupé et annexé, ce qui a été perçu comme un soutien aux efforts américains. Et les palestiniens ont pour leur part suspendu leurs démarches pour adhérer à des organisations internationales, ce qui aurait pu leur donner le droit de poursuivre Israël devant des instances judiciaires internationales.

Le secrétaire d’Etat américain John Kerry a entamé hier jeudi sa quatrième visite en Israël et dans les Territoires Palestiniens pour relancer le processus de paix.

John Kerry a été reçu hier après-midi par le président palestinien Mahmoud Abbas à Ramallah, en Cisjordanie avant de s’entretenir avec TzipiLivni, la ministre israélienne de la Justice, chargée des négociations avec les palestiniens. Le secrétaire d’Etat américain a discuté avec la partie palestinienne des préparatifs de son plan de paix pour la région qui accorde un volet de toute première importance au renforcement de l’économie palestinienne. Les deux partis se disent disposés à reprendre les négociations mais cette bonne volonté est fortement teintée de scepticisme. Pour Tayssir Khaled, membre du Comité exécutif de l’OLP (Organisation de Libération de la Palestine), le processus de paix n’est pas prêt de se débloquer étant donné que le gouvernement israélien n’envisage nullement de modifier sa politique. Les palestiniens reprochent principalement aux Etats-Unis de ne pas prendre une position claire sur la colonisation israélienne. Washington n’a pas exigé de Tel-Aviv d’y mettre un terme.

Malgré le redoublement des efforts américains depuis la prise de fonctions de John Kerry, la situation n’a connu que de faibles avancées. Tout d’abord la réactivation, avec l’appui du Qatar, d’une initiative de paix arabe de 2002. Ensuite une entente avec les responsables israéliens palestiniens pour promouvoir le développement économique en Cisjordanie. Mais il y a des signes encourageants. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a récemment suspendu les appels d’offre pour la construction de logements dans les colonies de Cisjordanie à Jérusalem-Est occupé et annexé, ce qui a été perçu comme un soutien aux efforts américains. Et les palestiniens ont pour leur part suspendu leurs démarches pour adhérer à des organisations internationales, ce qui aurait pu leur donner le droit de poursuivre Israël devant des instances judiciaires internationales.

Francis Shwarz

Francis Shwarz

ancien Senior Consultant spécialisé dans les questions de stratégie économique au sein de la société Boston Consulting Group (BCG), et ancien manager au sein du groupe spécialisé dans les services pétroliers Schlumberger. en savoir plus

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