Pretoria a affirmé lundi, qu’il n’y a pas de danger immédiat en Afrique du Sud, suite aux alertes lancées par Washington et Londres contre des attentats terroristes imminents, en particulier dans des centres commerciaux d’Afrique du Sud.

Le gouvernement américain avait mis en garde samedi dernier les autorités sud-africaines contre d’éventuelles attaques imminentes, entre autres, dans les lieux fréquentés par des expatriés à l’instar des centres commerciaux des villes de Johannesburg et du Cap.

Hier, l’Exécutif britannique a fait de même en alertant sur le risque d’attentats perpétrés de façon indiscriminée, notamment dans des zones fréquentées par des étrangers comme les centres commerciaux de Johannesburg et du Cap. En réaction à ces mises en garde, le ministère sud-africain de la Sécurité a indiqué, par le biais d’un communiqué, que « le gouvernement sud-africain a pris note de l’avertissement publié par l’ambassade des Etats-Unis à Pretoria pendant le week-end, qui fait partie des communications préventives habituelles du gouvernement américain à l’adresse de ses concitoyens ».

Pour sa part, le porte-parole de ce ministère, Brian Fikani Dube, a affirmé devant la presse que l’Afrique du Sud était un Etat « démocratique, fort et stable et (qu’)il n’y a pas de danger immédiat ». Et d’ajouter que « les autorités n’ont pas renforcé la sécurité car les cibles potentielles évoquées par les Etats-Unis et le Royaume-Uni sont déjà dans notre radar ».

De son côté, Nomzamo Radebe, président de JHI Retail, firme qui gère nombre de centres commerciaux à Johannesburg, a confié aux médias que des mesures de sécurité supplémentaires ont été prises dans ces grandes surfaces.

Jusqu’à présent, l’Afrique du Sud n’a jamais connu d’attentat terroriste, contrairement à d’autres pays du continent noir, dont le Kenya et le Burkina Faso.