D’après certaines sources de presse, l’Arabie saoudite veut que les cours du pétrole montent à près de 60 dollars le baril cette année.
Cette information émane de cinq sources parmi les membres de l’Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole (OPEP) et du secteur pétrolier : l’Arabie saoudite et ses alliés du Golfe, en l’occurrence les Emirats Arabes Unis (EAU), le Koweït et le Qatar, pensent que ce niveau suffirait à encourager les investissements sans entraîner de bond dans la production de pétrole de schiste aux Etats-Unis. Pour rappel, le royaume wahhabite a été l’un des principaux artisans de l’accord de l’OPEP sur une baisse de sa production. Des Etats non membres de ce cartel, dont la Russie, ont rejoint, par la suite, cet effort ayant pour but de diminuer les extractions mondiales de près d’1,8 million de barils par jour depuis le 1er janvier. Le coût du baril de brut de la mer du Nord a grimpé de plus de 14 % depuis la signature de cet accord en novembre dernier mais il ne se traite toujours qu’à près de 56 dollars.
Les responsables de l’OPEP déclarent publiquement que le cartel ne s’est pas assigné d’objectif de cours précis et qu’il vise uniquement à rééquilibrer le marché et dégonfler les stocks accumulés au niveau mondial. En privé, l’Arabie saoudite et ses partenaires souhaitent un redressement plus fort des cours de sorte à diminuer la pression sur les finances publiques et éviter des pénuries.