La Maison Blanche a annoncé mardi dernier que des réfugiés seront de nouveau accueillis aux Etats-Unis, excepté ceux provenant de onze pays à « haut risque », une bonne partie à majorité musulmane. L’administration américaine met ainsi fin à la suspension, durant quatre mois, de l’accueil des réfugiés.
Depuis l’investiture de Donald Trump en tant que président américain en janvier, cette interdiction temporaire a alimenté un feuilleton judiciaire. La Cour suprême a finalement donné son feu vert en juin à l’exécution partielle de ce décret, qui devait entre autres accorder un délai aux responsables des services migratoires américains pour revoir leurs procédures de contrôles des antécédents des voyageurs. Ceux-ci font à présent l’objet de vérifications « renforcées », dont une étude plus poussée de leur activité sur les réseaux sociaux et de leur historique de connexions.
Le décret signé mardi par Donald Trump diminue considérablement le nombre d’admissions de réfugiés permises sur le sol américain pour l’an prochain. Pour rappel, le précédent dirigeant américain, le démocrate Barack Obama, avait avalisé l’accueil de 110 000 réfugiés pour l’année fiscale 2017, qui s’est close le 30 septembre dernier. A peine arrivé au pouvoir, son successeur a abaissé ce plafond à 53 000, tout en essayant de suspendre ce programme. Pour 2018, le milliardaire a de nouveau abaissé ce nombre à 45 000.