Une enquête a été ouverte après que des militaires néerlandais aient confié à des médias avoir été victimes de harcèlement, maltraitance, coups et blessures et d’un viol au sein des forces armées, a annoncé jeudi le ministère néerlandais de la Défense.
Trois militaires ont affirmé avoir quitté en 2014 leur unité de Schaarbergen, dans la municipalité d’Arnhem (ouest), au sein de laquelle ils ont été victimes de méfaits commis par des sous-officiers, a rapporté jeudi le journal néerlandais De Volkskrant, à qui ils ont partagé ces informations.
Un de ces soldats, qui a récemment essayé de se suicider, a porté plainte il y a deux semaines auprès de la police militaire pour coups et blessures, maltraitance, harcèlement, usage et trafic de drogue, vol de munitions et port d’armes interdit de militaires dans la caserne, selon le même organe de presse. Dans la foulée, la police militaire a ouvert une enquête pénale.
Le ministère de la Défense a d’ores et déjà infligé des sanctions à quatre militaires qui ont été démis de leurs fonctions et transférés et qui ont reçu « un message officiel négatif », a rapporté le journal De Volkskrant.
Le même département a appelé les militaires et citoyens à dénoncer tout abus et à porter plainte pour tout acte condamnable auprès de la police militaire.
Ces exactions s’étant déroulés lors de rites d’initiation des nouvelles recrues, les organisations syndicales militaires ont plaidé jeudi pour leur suppression.