La justice égyptienne a confirmé ce mercredi, une peine de cinq ans d’emprisonnement à l’encontre d’Alaa Abdel Fattah, une figure de proue de la révolution de janvier 2011, également connue pour son hostilité au régime du président égyptien, Abdel Fattah Al-Sissi.
Cette décision a été prise par la Cour de cassation égyptienne. Arrêté en février 2014, cet opposant avait été accusé d’avoir manifesté «illégalement» fin 2013 contre plusieurs procès militaires appliqués à des civils.
Alaa Abdel Fattah avait d’abord écopé d’une peine de quinze ans d’emprisonnement en première instance. Par la suite, une cour d’appel avait diminué sa peine à cinq ans de prison. Il en a d’ores et déjà purgé trois ans et demi.
Cette dernière peine a été confirmée mercredi par la Cour de cassation, qui en a tout de même changé les conditions d’application. Ainsi, l’emprisonnement ferme est devenu une détention simple sans contrainte de travail forcé notamment. Les magistrats ont aussi confirmé une mise à l’épreuve pendant cinq ans qui débutera une fois qu’Alaa Abdel Fattah aura purgé sa peine.
Les médias locaux n’ont pas été autorisés à couvrir la séance de mercredi à laquelle l’activiste s’était fait représenter par son avocat Khaled Ali, une autre personnalité de la révolution très connue pour son opposition au président égyptien.
A ce propos, l’avocat Khaled Ali a annoncé lundi dernier, le début de sa campagne électorale pour la présidentielle de mars prochain.