Les Etats-Unis procèdent ce lundi à Jérusalem à l’inauguration de leur ambassade en Israël, conformément à l’engagement controversé pris en ce sens par le chef d’Etat américain, Donald Trump.
Le transfert de l’ambassade des Etats-Unis de Tel-Aviv à la ville sainte d’Al Qods pourrait donner lieu à d’importantes manifestations de Palestiniens dans les Territoires, particulièrement dans la bande de Gaza.
Cette inauguration, à laquelle prendront part de nombreux dignitaires tant américains qu’israéliens, devrait débuter à 13h00 GMT. En parallèle, des milliers de Palestiniens de Gaza, sous embargo, pourraient participer à une marche vers la frontière israélienne. Certains d’entre eux comptent d’ailleurs essayer de forcer la barrière de sécurité, au péril de leur vie.
En effet, les forces armées israéliennes ont doublé leurs effectifs autour de la bande de Gaza et en Cisjordanie, les territoires palestiniens occupés par Israël.
En outre, la sécurité de la nouvelle ambassade américaine à Jérusalem, qui a été installée dans le quartier d’Arnona, sera assurée par un millier de policiers israéliens.
Le statut de Jérusalem constitue l’un des sujets les plus sensibles du conflit israélo-palestinien. La partie israélienne assimile la décision américaine à la reconnaissance de 3.000 ans d’histoire du peuple juif. De plus, cela coïncide avec le 70è anniversaire de la création de l’Etat sioniste d’Israël.
Pour les Palestiniens, l’initiative américaine n’est que la preuve du parti pris pro-israélien assumé par l’actuel président américain et son équipe. Ils y voient le déni de leurs revendications d’un Etat palestinien avec comme capitale la Ville sainte d’Al Qods (Jérusalem Est).