Un représentant du département d’Etat américain a appelé hier mardi tous les pays à stopper leurs importations de pétrole iranien d’ici au 4 novembre dans le but d’accentuer encore plus la pression sur la République islamique après que le président américain Donald Trump ait annoncé le 8 mai dernier, son retrait de l’accord nucléaire iranien de 2015.
Tous les pays sont invités à stopper complètement leurs importations de pétrole iranien s’ils veulent éviter les sanctions américaines rétablies après le retrait de Washington de l’accord sur le nucléaire iranien, laisse entendre le responsable américain.
Selon ce dernier, la politique américaine est de n’octroyer aucune exemption, bien qu’il ne soit pas exclu que cette mesure soit appelée à évoluer.
L’annonce de cet ultimatum a provoqué hier mardi, un bond des prix du pétrole sur le marché mondial de l’or noir. Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de « light sweet crude » (WTI) pour livraison en août a gagné 2,45 dollars ou 3,6% pour terminer à 70.53 dollars alors qu’à Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour la même échéance a clôturé à 76,31 dollars sur l’Intercontinental Exchange (ICE), en hausse de 1,58 dollar ou 2,11% par rapport à la séance de lundi.
Le président américain Donald Trump a annoncé le 8 mai son retrait de l’accord international de 2015 censé empêcher l’Iran de se doter de la bombe atomique, qu’il juge trop laxiste.
Par la même occasion, il a rétabli toutes les sanctions américaines levées dans le cadre de cet accord, y compris les sanctions secondaires qui frappent les entreprises étrangères qui continueraient de faire affaire avec Téhéran.
Ces dispositions placent les entreprises étrangères face à un dilemme, leurs investissements en Iran ou leur accès au marché américain. Les tentatives de négociation d’exemptions pour certains secteurs ou contrats n’ont pas pu aboutir pour le moment.