A l’initiative du gouvernement italien, une conférence visant à réconcilier les parties rivales en Libye se tient ce lundi dans la ville sicilienne de Palerme.
Cette rencontre vise à organiser des élections dans ce pays qui n’est jamais sorti du chaos depuis le déclin du régime de Mouammar Kadhafi en 2011.
Rappelons qu’en mai dernier, dans la capitale française, Paris, les principaux protagonistes de la crise politique en Libye avaient déjà convenu de tenir des élections présidentielle et parlementaires le 10 décembre prochain suivant un agenda ayant pour objectif de sortir ce pays maghrébin de la crise.
Mais la semaine dernière, l’envoyé spécial de l’ONU en Libye, Ghassan Salamé a indiqué que les Nations Unies laissaient tomber l’idée française d’amorcer le processus électoral à cette date, suite à des violences et au blocage politique entre les deux administrations rivales.
En lieu et place, les puissances occidentales et l’ONU ont annoncé la tenue d’une conférence ayant pour but de réconcilier les milices rivales qui s’affrontent en Libye.
Depuis le déclin du régime de Mouammar Kadhafi en 2011, la Libye est administrée par deux entités rivales : d’un côté, il y a le gouvernement d’union nationale (GNA), internationalement reconnu et basé à Tripoli, et, de l’autre, un gouvernement parallèle basé dans l’est du pays et appuyé par le maréchal Khalifa Haftar et son armée nationale libyenne (ANL).