A l’heure de la mondialisation les alliances entre voisins pour une solide compétitivité face au reste du monde. C’est dans cette optique que la Chine, le Japon et la république de Corée du Sud envisagent la mise en place d’une zone de libre échange.
L’empire du milieu, le pays du soleil levant et le pays des Hans décident d’emboiter le pas aux autres groupements régionaux, en créant leur propre zone de libre-échange commerciale. Les ministres du commerce chinois, japonais et sud-coréen, se sont donnés un rendez-vous pour la journée du samedi 12 mai à Beijing, la capitale de dragon chinois. Les trois ministres ont pour mission de lancer les bases d’un accord d’investissement tricéphale. Selon les autorités chinoises, cet accord pourrait être finalisé d’ici 2 ans. Une intégration régionale réussite peut considérablement améliorer la qualité de l’activité commerciale de toute la région sur la scène internationale. Le grand défi à surmonter pour assurer le succès de ce projet, consiste à trouver un équilibre entre des économies qui sont parfois fondamentalement différentes, aussi bien dans leurs structures que dans leur fonctionnement. Une mauvaise gestion de cette diversité conduirait à des crises semblables à celle que traverse actuellement l’Union européenne.
Ainsi, à l’heure où l’Europe peine à retrouver son équilibre avec le risque croissant d’éclatement de la zone euro, une organisation régionale asiatique pointe à l’horizon. Les ennemis d’hier mettent de côté leur méfiance et rancœurs du passé pour faire front commun aux défis et enjeux d’une économie mondialisée.