Le gouvernement japonais a annoncé ce jeudi 17 mai une croissance de 1 % au premier trimestre 2012. Celle-ci se justifie par les investissements consentis pour la reconstruction de certaines régions dévastées par le tsunami du 11 mars 2011 et par une hausse de la consommation des ménages.
En clair, les investissements publics ont été orientés vers la reconstruction d’une région du nord-est, Tohoku, qui a été amplement touchée par le séisme de l’année dernière. Ainsi, cette initiative a fait bondir les investissements de 5,4 % : afin de parvenir à ce résultat, le Parlement japonais a laissé libre cours à 4 rallonges budgétaires entre avril 2011 et mars 2012, ce qui a correspondu à un total de 20 500 milliards de yens, soit 260 milliards de dollars américains. Par ailleurs, la croissance japonaise a également été poussée par les ménages. Ceux-ci se sont dotés de plus d’automobiles suite à une subvention du gouvernement. Il s’agissait d’encourager l’achat de véhicules qui consomment peu de carburants. Résultat : les ménages ont haussé leur consommation de 1,1 % au cours de ce premier trimestre.
En dehors des faits précédemment évoqués, d’autres ont également contribué à une meilleure croissance. D’une part, le Japon a, par exemple, enregistré une hausse de 2,9 % de ses exportations. Cela était dû à un mieux dans l’économie mondiale, qui a entraîné une meilleure demande des produits japonais. D’autre part, les importations ont également augmenté de 1,9 %. Les centrales nucléaires étant toutes fermées, les compagnies d’électricité se voient obligées de faire tourner à plein régime les centrales thermiques.