Algérie : décès du président du Conseil constitutionnel à trois mois du scrutin présidentiel

Le président du Conseil constitutionnel algérien, Mourad Medelci, s’est éteint lundi à Alger à l’âge de 76 ans, après une longue maladie, a rapporté la presse locale.

Mourad Medelci occupait le poste de la présidence du Conseil constitutionnel depuis septembre 2013. Sa mort survient à moins de trois mois du scrutin présidentiel du 18 avril, dont il devait approuver les candidatures et proclamer les résultats définitifs.

Cette personnalité politique avait occupé le poste de ministre des Affaires étrangères de juin 2007 jusqu’à sa nomination à la présidence du Conseil constitutionnel.

Pour information, le Conseil constitutionnel algérien comporte, d’après la Constitution, 12 membres, dont quatre nommés par le chef d’Etat – dont le président et le vice-président -, deux élus par le Conseil de la Nation (Sénat), deux élus par l’Assemblée populaire nationale, deux élus par la Cour suprême et deux élus par le Conseil d’Etat.

A présent, le Conseil doit siéger sous la direction de son vice-président pour « prendre acte » du décès de Mourad Medelci.

Quant aux candidats à l’élection présidentielle du 18 avril, ils peuvent déposer leur dossier au Conseil constitutionnel jusqu’au 3 mars minuit (23H00 GMT). Par la suite, cette institution prendra dix jours pour se prononcer sur la validité des candidatures.

 

Andreï Touabovitch