En janvier, le taux de chômage en Allemagne est demeuré au plus bas depuis la Réunification du pays en 1990 malgré les signes d’un ralentissement de la croissance, d’après les statistiques rendues publiques jeudi par l’Agence pour l’emploi.
En données corrigées de variations saisonnières (CVS), le nombre de chômeurs a baissé de 2 000 personnes en rythme mensuel, ce qui a maintenu le taux de chômage au même niveau depuis novembre dernier, soit 5 %.
En données brutes, moins représentatives d’une tendance de fond mais faisant référence dans le débat public, le nombre de chômeurs a évolué de 196 000 personnes en rythme mensuel et a baissé de 165 000 personnes en l’espace d’un an. Le taux de chômage brut a alors franchi les 5 %, pour correspondre à 5,3 %, alors que cet indicateur se chiffrait à 4,9 % en décembre, 4,8 % en novembre et 4,9 % en octobre.
« Le chômage a augmenté comme habituellement en janvier », a estimé par voie de communiqué le chef de l’Agence pour l’emploi, avant d’ajouter que « la demande des entreprises pour de nouveaux employés reste élevée ».
Le chômage demeure à des niveaux bas historiques bien qu’il y ait des signes d’essoufflement de la croissance allemande. A propos, le ministère allemand de l’économie a considérablement diminué mercredi sa prévision de croissance pour 2019, tablant désormais sur 1 % de hausse du PIB contre 1,8 % l’automne dernier.