Le Qatar a pris livraison hier mercredi, du premier avion de chasse français d’une commande ferme de 36 Rafale, lors d’une cérémonie à Mérignac, près de Bordeaux, où le groupe aéronautique français Dassault construit l’avion de combat.
Ont assisté à cette cérémonie, le Président-Directeur Général de Dassault Aviation Eric Trappier, le ministre de la Défense du Qatar et vice-Premier ministre Khaled ben Mohammed al-Attiyah et la secrétaire d’Etat auprès de la ministre française des Armées, Geneviève Darrieussecq.
Dassault Aviation a précisé que cette première livraison, «conforme au calendrier» fixé dans le contrat signé en mai 2015, et qui portait sur l’acquisition de 24 Rafale par le Qatar. Une autre option pour l’achat de 36 appareils supplémentaires, a été dévoilée en décembre 2017 mais elle n’a pas encore été confirmée jusqu’à cette date.
Vingt et un Rafale doivent être livrés cette année et le dernier appareil de la commande qatarie «en avril 2022». Le contrat d’acquisition inclut la formation en France, actuellement en cours, de 229 pilotes et mécaniciens qataris au sein à la fois de l’armée de l’Air et de l’industrie française.
Après des années de difficultés à l’export, le Rafale a enchaîné les succès, avec une commande de 24 avions en 2015 par l’Egypte, celle du Qatar, et en septembre 2016 la conclusion par l’Inde de l’achat de 36 avions. A ce jour, 96 commandes à l’export ont été enregistrées et le Rafale réceptionné par le Qatar est le 25ème appareil à être livré à des acheteurs étrangers.
Dassault est également toujours en lice, avec quatre autres constructeurs étrangers, à savoir le suédois Saab et son Gripen E, Airbus et son Eurofighter, Boeing et son F/A 18 Super Hornet et Lockheed-Martin et son F-35A, pour décrocher le marché concernant le renouvellement des avions de combat de la Suisse.