La Corée du Sud et les Etats-Unis ont signé hier dimanche un accord sur le partage des frais liés à la présence des forces armées américaines dans le sud de la péninsule coréenne.
Aux termes de cet accord conclu au bout de plus de dix séances de négociations, Séoul a accepté de contribuer à hauteur de 915 millions de dollars qui serviront essentiellement à payer les 8.700 employés sud-coréens qui travaillent pour le contingent américain. Cette somme ne s’applique que pour cette année, et non pour cinq ans comme auparavant, l’accord pour 2020 devant être renégocié.
Cette réduction de la durée d’exécution du pacte a été exigée par Washington qui a décidé de retirer son projet de faire payer à Séoul le montant lié au déploiement de ses armes stratégiques dans la région. Selon la presse sud-coréenne, Washington avait demandé à Séoul de doubler sa contribution à plus d’un milliard de dollars, mais la Corée a finalement consenti à augmenter sa contribution d’environ 8,2%.
En pleine tentative de normalisation de ses relations avec Pyongyang, Washington avait déjà annulé en juin dernier, des exercices militaires avec l’armée sud-coréenne, mettant en avant leur coût. Depuis la fin de la guerre de Corée en 1953, l’armée américaine a toujours maintenu une présence d’environ 28.500 soldats, dans le pays sur fond de menaces nord-coréennes.
Depuis son arrivée au pouvoir, le président américain Donald Trump ne cesse de le répéter, les alliés des Etats-Unis, y compris ceux de l’Otan, doivent désormais mettre la main à la poche pour payer pour leur sécurité.