Le constructeur automobile allemand Audi qui traverse une période de transition avec d’importants challenges en perspective et des problèmes de compétitivité par rapport à BMW et Mercedes au niveau mondial, a déjà désigné un nouveau patron, et envisage de supprimer jusqu’à 5.000 des 60.000 postes d’emploi qu’il compte en Allemagne.
Afin de combler le retard sur BMW et Mercedes, le nouveau patron d’Audi, Markus Duesmann, devra relever les défis que constituent notamment le maintien de la rentabilité du constructeur automobile, l’augmentation des ventes et l’introduction de nouvelles technologies.
A noter que le nouveau boss provient du comité directeur de BMW, et il a pour mission chez Audi, de tenter de tourner la page de son prédécesseur, Rupert Stadler, marquée par des scandales en tout genre.
Afin de maintenir une rentabilité importante et rassurer les actionnaires sur les recettes, le groupe Audi sera contraint, selon le quotidien Der Spiegel, a d’effectuer une compression de son personnel, alors que la direction du constructeur automobile parle de départs en retraite plutôt que de suppressions de postes.
Mais ce discours est loin de convaincre les organisations syndicales qui plaident pour la prolongation à 2030 d’une partie des accords, qui prévoient, entre autres, la garantie de l’emploi au sein de la marque en Allemagne jusqu’en 2025.