Selon une étude de la société Recof, les entreprises japonaises ont battu un record d’opérations de fusions et d’acquisitions à l’étranger durant le premier semestre 2012.
Suite aux conséquences du tsunami, les entreprises japonaises peinent à réaliser de bonnes affaires sur le marché japonais. C’est pourquoi, elles se tournent de plus en plus vers l’international. Pour preuve, les investigations de la société Recof publiées jeudi comptent 262 transactions de type acquisition ou fusion. Celles-ci se sont déroulées entre janvier et juin 2012 et marquent une progression de 14,9 % en comparaison à l’année dernière. Il s’agit du total le plus important depuis 1985. Le dernier record datait de 1990 avec 247 fusions-acquisitions au premier semestre. Les entreprises japonaises sont aidées dans ce genre d’opération par le yen. Son taux rend les coûts des transactions à l’étranger plus attractif. Simultanément, les différentes sociétés trouvent une ouverture mondiale salutaire.
Les 262 fusions-acquisitions relevées ont une valeur cumulée de 3 490 milliards de yens (45 milliards de dollars américains). Cette somme a été tirée vers le haut par quelques importantes opérations à l’instar du rachat de la branche de locations d’avions de la Royal Bank of Scotland. Pour ce faire, Sumitomo Mitsui Financial Group n’a pas hésité à décaisser 7,3 milliards de dollars américains. Néanmoins, ce total reste inférieur à celui réalisé au premier semestre 2006 (4 470 milliards de yens – 60 milliards de dollars américains), période moins riche en fusions-acquisitions. Mais, il dépasse largement les 3 200 milliards de yens (42 milliards de dollars américains) du premier semestre 2011.