En Afrique du Sud, les auditons préliminaires au procès de l’ex-Chef de l’Etat, Jacob Zuma, ont repris ce mardi devant le tribunal, après un mois de suspension à cause de la pandémie de coronavirus.
Zacob Zuma est poursuivi pour corruption, racket, fraude et blanchiment d’argent. Il a comparu ce mardi rejetant toutes les accusations et en dénonçant une chasse aux sorcières motivée par des calculs politiques.
La séance s’est ensuite concentrée sur la recherche d’une date pour le démarrage du procès proprement dit, et la juge Dhaya Pillay a donné rendez-vous aux parties sur le 8 septembre 2020, pour une nouvelle audience. A noter que le mandat d’arrêt contre M. Zuma, délivré par le tribunal en février parce qu’il ne s’était pas présenté à sa première convocation, a été annulé.
Jacob Zuma est accusé d’avoir touché 4 millions de rands de pots-de-vin de la société française Thales, dans le cadre d’un énorme contrat d’armement attribué en 1999. Cette accusation n’est qu’une parmi tant d’autres de corruption qui ont jalonné ses mandats à la tête du pays, de 2009 à 2018, année où il a été poussé à la démission.
Il avait longtemps tenté d’échapper au procès en évoquant notamment la possibilité de saisir de la Cour constitutionnelle. Mais fin avril, il a renoncé à cet ultime recours et accepté de se mettre à la disposition de la justice.