La Ligue arabe s’est réunie ce mardi par vidéo conférence pour réfléchir à une solution dans la crise qui secoue la Libye, à la demande de l’Égypte.
Dans le communiqué sanctionnant cette réunion, la Ligue a jugé «illégitime» toutes les ingérences étrangères dans le conflit armé en Libye où le Gouvernement d’union nationale (GNA) installé dans la capitale Tripoli et reconnu par l’ONU, est opposé au maréchal Khalifa Haftar qui contrôle l’Est du pays.
La Ligue a réclamé « le retrait de toutes les forces étrangères du territoire de la Libye et de ses eaux territoriales », et appelle à l’ouverture de pourparlers entre les belligérants.
Elle rejoint ainsi la position de l’Egypte qui avait dénoncé ces ingérences et menacé d’intervenir aux côtés des troupes du maréchal Khalifa Haftar contre les hommes du pouvoir basé à Tripoli. Elle propose une trêve prévoyant le départ des «mercenaires étrangers», suivi du démantèlement et le désarmement des milices.
Le GNA a exprimé des réserves sur l’appel de la Ligue arabe, estimant que les forces étrangères qui le soutiennent, la Turquie notamment, contribuaient à repousser l’«agression» des forces du maréchal Haftar.