Chang Song-min, l’ex-assistant du défunt président sud-coréen, Kim Dae-jung, a confié hier lundi aux médias sud-coréens, que le leader nord-coréen Kim Jong-un a été placé dans un coma artificiel et que sa sœur cadette aurait pris sa place aux commandes du pays.
Cité notamment par le New York Post, le diplomate sud-coréen, évoquant une source chinoise, va encore plus loin en affirmant que Kim Jong-un, pourtant présent lors d’une session plénière du parti des Travailleurs le 19 août dernier, est dans cet état depuis des mois, après avoir subi une opération du cœur bâclée et que ses dernières apparitions étaient en réalité truquées.
Les spéculations autour de l’état de santé de Kim Jong-un vont bon train en Corée du Nord. La semaine dernière, le service national de renseignement sud-coréen avait annoncé que Kim Jong-un exerçait toujours « le pouvoir absolu » mais qu’il transférait progressivement son autorité à sa sœur Kim Yo-jong, 32 ans, pour « soulager son stress ».
Et en avril dernier déjà, des médias avaient affirmé qu’il était dans l’incapacité de gouverner après une opération cardiaque, bien que quelques jours plus tard, Kim Jong-un ait fait vraisemblablement, une apparition en public comme si de rien n’était.
Un éventuel changement à la tête de la Corée du Nord ne devrait pas pour autant changer grand-chose dans la gouvernance du pas. Diplômée en informatique, Kim Yo-jong a été nommée en 2014 directrice adjointe du département de la propagande. C’est elle qui aurait bâti de toutes pièces l’image de son frère.
Elle aurait été promue fin 2019,selon plusieurs rapports et spécialistes au poste important de vice-président, ce qui lui assurait la succession en cas de vacance de pouvoir ou de décès de son frère.