Le président américain Donald Trump souhaite remplacer dans les plus brefs délais Ruth Bader Ginsburg, la juge progressiste de la Cour suprême décédée vendredi dernier, afin d’ancrer cette institution dans le camp conservateur avant le scrutin présidentiel du 3 novembre prochain, et ce malgré les critiques des Démocrates.
« Ce sera une femme très talentueuse, très brillante », a déclaré samedi dernier le milliardaire lors d’un meeting, après avoir annoncé qu’il désignerait « très vite » un nouveau juge au niveau de la plus haute juridiction des Etats-Unis.
Deux noms circulent déjà pour prendre le fauteuil vacant à la Cour suprême. Il y a celui d’Amy Coney Barrett, une juriste âgée de 48 ans d’ores et déjà pressentie pour un précédent poste au niveau de cette institution.
Si Barrett a une importante carrière d’universitaire, son expérience de magistrate est moins impressionnante. Ses articles de doctrine juridique, dans lesquels elle développe, d’après ses détracteurs, des avis influencés par ses convictions confessionnelles conservatrices, ont bâti sa réputation.
L’autre candidate favorite est Barbara Lagoa qui postule à un poste dans le cercle restreint des neuf juges de la Cour suprême américaine. Après avoir été magistrate au niveau de la Cour suprême de Floride, elle travaille actuellement au niveau d’une cour d’appel fédérale à Atlanta. Le fait de provenir d’un Etat pouvant influer sur l’issue de l’élection présidentielle constitue son principal atout.