Le Conseil de sécurité des Nations-Unies a décidé ce vendredi, de proroger pour une année le mandat de la MINURSO, tout en réitérant dans sa nouvelle résolution sur le Sahara, sa « préoccupation » face aux provocations et violations par le Polisario des accords militaires au Sahara.
Le Polisario est sommé par les quinze membres du Conseil de sécurité de «respecter pleinement les dispositions de ces accords afin de maintenir la dynamique du processus politique au Sahara ».
Le Conseil prend note dans sa résolution 2548, des engagements déjà donnés par le Polisario à l’ancien Envoyé personnel du Secrétaire général de l’ONU, Horst Köhler, de se retirer complètement de Guerguerat et de s’abstenir de tout acte déstabilisateur et provocateur à l’Est du dispositif de défense au Sahara marocain.
Par ailleurs, la résolution réaffirme, pour la quatorzième année successive, la prééminence de l’initiative marocaine d’autonomie, présentée à l’ONU le 11 avril 2007, en saluant les efforts « sérieux et crédibles » du Maroc dans le processus de règlement politique de la question du Sahara.
Dans le même document, l’organe exécutif de l’ONU a désigné une nouvelle fois, l’Algérie comme acteur principal dans le processus de règlement visant à aboutir à « une solution politique, réaliste, pragmatique et durable » à la question du Sahara « qui repose sur le compromis ».
Les Etats-Unis qui ont rédigé le texte de la nouvelle résolution, ont réaffirmé, que l’initiative marocaine d’autonomie est « sérieuse, crédible et réaliste » pour le règlement de ce différend régional.
« Nous considérons le plan marocain d’autonomie comme sérieux, crédible et réaliste, et il représente une approche potentielle pour satisfaire les aspirations » de la population du Sahara pour gérer ses affaires locales « dans la paix et la dignité », a souligné la délégation américaine à l’ONU dans son explication du vote sur cette résolution.
Les Etats-Unis ont également réitéré leur appel aux parties concernées par ce différend régional à « démontrer leur attachement à une solution politique réaliste, pragmatique et durable, basée sur le compromis, en reprenant les négociations sans conditions préalables et de bonne foi », soulignant que « les positions pré-établies ne doivent pas faire obstacle au progrès » du processus politique mené sous les auspices exclusifs des Nations-Unies.