Le Parlement péruvien n’a pas pu élire un président, dans la nuit de dimanche à lundi, pour succéder au président par intérim Manuel Merino.
Manuel Merino a été chassé par la rue et la classe politique, cinq jours seulement après son accession au pouvoir.
Il a annoncé dimanche qu’il quittait ses fonctions, au lendemain d’une violente répression des manifestants exigeant son départ, qui ont fait deux morts et une centaine de blessés selon un bilan officiel.
Le Parlement doit désigner parmi ses membres un successeur, le troisième en moins d’une semaine après la destitution par cette même assemblée de Martin Vizcarra, populaire président mis en défaut par une procédure expéditive qui témoigne de la fragilité des institutions péruviennes.