Le Conseil des ministres des affaires étrangères de l’Organisation de la Coopération Islamique (OCI) a salué, vendredi à Niamey, le rôle du Roi Mohammed VI, président du Comité Al-Qods, dans la protection des lieux sacrés de la ville sainte d’Al Qods.
Lors de sa 47è session, le Conseil des ministres des A.E de l’OCI a salué le combat mené par le Comité Al-Qods contre les mesures israéliennes visant à judaïser la ville sainte et se sont félicités du rôle tangible de l’Agence Bayt Mal Al Qods Acharif créée à l’initiative du souverain marocain, pour la réalisation de projets de développement et d’activités au profit des Maqdessis, appelant les pays membres de l’OCI à soutenir les actions de cette agence.
Les ministres se sont de même, félicités de la création du Centre culturel marocain « Bayt Al Maghrib » dans la ville sainte d’Al Qods, visant à promouvoir les valeurs de tolérance et de coexistence entre les cultures et les religions monothéistes.
Le Conseil des ministres des AE a par ailleurs mis en avant le haut patronage du Roi du Maroc accordé au Congrès sur « Les droits des minorités religieuses en terre d’Islam », tenu en janvier 2016 à Marrakech, ainsi que l’appui du Souverain aux activités de l’Organisation islamique pour l’éducation, les sciences et la culture (ISESCO).
Les chefs de diplomatie des Etats membres de l’OCI ont renouvelé leur remerciement au Roi Mohammed VI pour avoir bien voulu donner son accord pour la désignation de la Princesse Lalla Meryem, ambassadrice de bonne volonté de l’organisation dans le domaine de l’autonomisation de l’institution de mariage et de la famille et de la lutte contre le mariage des mineures.
Le Maroc est représenté à cette session de deux jours par la ministre déléguée chargée des Marocains résidant à l’étranger, Nezha El Ouafi, l’ambassadeur du Maroc au Niger, Allal El Achab et le représentant permanent adjoint du Maroc auprès de l’OCI, Abdallah Babbah.
A cette occasion, Mme El Ouafi a rappelé la position constante du Maroc appuyant le processus de paix comme choix stratégique pour aboutir à un règlement juste, pérenne et global du conflit palestino-israélien sur la base de deux Etats, Israël et la Palestine avec Al Qods Est comme capitale.
Pour le Maroc, a-t-elle ajouté, il est «impératif de préserver le statu quo d’Al-Qods pour que la ville sainte demeure une terre de rencontre et de dialogue, un symbole de la cohabitation pacifique entre les fidèles des trois religions monothéistes et un centre des valeurs du respect mutuel».