Le président sortant des Etats-Unis, le républicain Donald Trump est devenu mercredi le premier président de l’histoire des Etats-Unis à faire l’objet d’un deuxième «impeachment» adopté mercredi soir par la Chambre des représentants, à majorité démocrate, par 232 voix contre 197.
A une semaine de la fin de son mandat, le milliardaire a été mis en accusation pour la seconde fois et il lui est reproché d’avoir incité ses supporters à envahir le Capitole lors de protestations donnant lieu à la mort de cinq personnes.
Il est à noter que 10 républicains se sont prononcés en faveur de cet acte d’impeachment. Dans ce lot figure Dan Newhouse, selon lequel il n’y a «pas d’excuse pour les actes du président Trump».
Ce vote ouvre formellement le procès en destitution du dirigeant américain et c’est à présent au Sénat de le juger. Toutefois, cela suscite moult points d’interrogations, étant donné que cette comparution ne peut pas débuter avant le 19 janvier alors que l’investiture de Joe Biden est prévue le 20 janvier. Donc elle devrait commencer en toute vraisemblance, après l’entrée en fonction du président élu, Joe Biden.
Dans ce cas de figure, cela pourrait perturber l’action législative du Parti démocrate à l’entame de sa présidence, en occupant l’ensemble des séances.