Le député Bruno Fuchs, du groupe français « Mouvement Démocrate » (MoDem) et Démocrates apparentés, a réaffirmé jeudi, le soutien de la France au Maroc dans le processus de règlement du conflit su Sahara qui «a suffisamment duré » et auquel «il faut mettre un terme».
Le député du «Mouvement Démocrate» (majorité présidentielle), estime que la décision des Etats-Unis de reconnaître la souveraineté du Maroc sur son Sahara est « une très bonne initiative » et « un mouvement qui peut être vertueux et qui doit être poursuivi et accompagné » car, a-t-il dit, il constitue « un pas très important vers la résolution de ce conflit ».
« La reconnaissance par les USA (de la marocanité du Sahara) est un point très important, une étape essentielle vers une pacification de la région et créer une zone de prospérité plus importante », a-t-il assuré dans un entretien accordé à la MAP.
Pour Bruno Fuchs, la décision américaine est « une façon de faire un pas très important vers la résolution du conflit du Sahara » et qui « aura aussi des répercussions » des conséquences positives sur la stabilité et la prospérité de la région sahélo-saharienne et la résolution des conflits au Sahel et israélo-palestinien au Moyen-Orient.
Il a de même souligné que « la France, dans toutes les expressions du Quai d’Orsay, est très, très proche du processus qui est proposé » par les Etats-Unis, «dans la mesure, effectivement, où il y a un processus d’autonomie proposé pour les populations sahraouies ».
Bruno Fuchs, également membre de la commission des Affaires étrangères à l’Assemblée Nationale française et vice-président de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie a en outre, réaffirmé que « le conflit du Sahara a suffisamment duré et il faut lui mettre un terme », assurant que « le Maroc peut compter sur la France qui le considère comme un partenaire extrêmement solide, fiable et de long terme – sur un grand nombre de sujets».
Bruno Fuchs a enfin tenu à saluer « le rôle que joue le Maroc en Afrique dans le déploiement de la relation nord-sud-sud », ajoutant que « pour cette raison-là, nous devons, avec le Maroc, développer et repenser la relation entre l’Europe, l’Afrique du Nord et l’Afrique subsaharienne », dont le Maroc « est le point pivot de cette relation ».