Le chef d’Etat américain, Joe Biden, a menacé lundi de réinstaurer des mesures punitives à l’encontre de la Birmanie après le coup d’Etat perpétré par les forces armées birmanes. Dans la foulée, il a appelé à une réponse internationale conjointe pour obliger la junte militaire à lâcher le pouvoir.
Le dirigeant américain a dénoncé le putsch réalisé par l’armée birmane pour renverser le gouvernement civil et qui a donné lieu à l’emprisonnement d’Aung San Suu Kyi, son homologue birmane. M. Biden a condamné une « attaque directe contre la transition démocratique du pays et la règle de droit ».
La situation qui prévaut en Birmanie est un premier véritable test pour l’engagement du président américain de travailler davantage avec les alliés de son pays sur des sujets internationaux, concernant l’influence grandissante de Pékin en particulier. Cette ligne se distingue de la politique de l’Amérique d’abord (« America First ») chère à Donald Trump, son prédécesseur à la Maison Blanche.
Ce coup d’Etat constitue un rare sujet sur lequel démocrates et républicains partagent une même position, ces deux formations politiques ayant dénoncé ce putsch et demandé à ce que les forces armées birmanes soient sanctionnées.
« La communauté internationale doit s’unir d’une seule voix pour pousser l’armée birmane à renoncer immédiatement au pouvoir qu’elle a pris, à relâcher les activistes et dirigeants qu’elle a arrêtés », a déclaré Joe Biden.