L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a confirmé hier mercredi, que l’Iran avait entamé la production d’uranium métal pour alimenter son réacteur de recherche de Téhéran, ce qui constitue une nouvelle violation de ses engagements dans le cadre de l’accord nucléaire de 2015.
L’AIEA a découvert le 8 février, la présence de 3,6 grammes d’uranium métal dans l’usine d’Ispahan, dans le centre du pays. Or, cette substance peut être utilisée dans la fabrication d’armes nucléaires.
L’Iran avait déjà annoncé à la mi-janvier qu’il allait commencer la production d’uranium métal, arguant que la production de ce combustible s’inscrit dans le cadre de ses activités de recherche et développement.
Mais l’accord de 2015 sur le nucléaire iranien imposait une interdiction pour 15 ans, de la production ou l’acquisition de métaux de plutonium ou d’uranium ou leurs alliages, et prévoyait que l’Iran puisse être autorisé au bout de 10 ans à entamer sa recherche en vue d’une production en petites quantités de ce combustible, mais seulement avec l’autorisation des signataires de l’accord.
Ce nouvel épisode fragilise davantage encore l’accord sur le nucléaire iranien, qui ne tient qu’à un fil depuis que l’ex-président Donald Trump en a retiré les Etats-unis en mai 2018, en rétablissant des sanctions