Les républicains sont profondément divisés à la suite du procès en destitution de l’ancien chef d’Etat américain, Donald Trump, qui a été acquitté samedi dernier.
57 sénateurs sur 100, dont sept républicains, ont voté pour la destitution de Donald Trump. Mais il fallait atteindre 67 voix, ce qui correspond aux deux tiers de la Chambre haute du Congrès américain, pour aboutir à un verdict de culpabilité, qui aurait pu être assorti d’une peine d’inéligibilité.
Le milliardaire est une figure clivante au sein de sa famille politique, qui songe déjà aux élections parlementaires de mi-mandat en 2022 dans l’espoir de rafler à nouveau la majorité au Sénat et à la Chambre des représentants.
« Mon objectif, c’est de gagner en 2022 pour mettre fin au programme le plus radical que je vois venir de la présidence démocrate de Joe Biden, et nous ne pouvons pas le faire sans Donald Trump », a soutenu dimanche sur la chaîne Fox News, le sénateur Lindsey Graham, l’un des alliés indéfectibles de l’ex-dirigeant américain. Donald Trump « est prêt à entrer en campagne», a-t-il dit assurant qu’il est «prêt à travailler avec lui».
Très discret au cours de son procès, le 45è président des Etats-Unis s’est empressé de réagir après son acquittement : « notre mouvement magnifique, historique et patriotique, Make America Great Again, ne fait que commencer», a-t-il écrit.
« Il n’y a aucun doute, aucun, que le président Trump est, dans les faits et moralement, responsable d’avoir provoqué les événements de cette journée » du 6 janvier, a estimé, pour sa part, le sénateur républicain Mitch McConnell, bien qu’il l’ait acquitté, estimant tout simplement le Sénat incompétent pour le juger.
De son côté, l’ancienne ambassadrice américaine à l’ONU, Nikki Haley, a confié vendredi dernier lors d’un entretien accordé à Politico que Donald Trump était tombé « trop bas ».