L’administration Biden a annoncé mardi que l’ensemble des forces américaines se retireraient d’Afghanistan « sans conditions » d’ici le 11 septembre, jour du 20ème anniversaire des attaques terroristes survenues en 2001 aux Etats-Unis, nonobstant les craintes grandissantes d’une victoire des talibans.
Le chef d’Etat américain Joe Biden avait déjà déclaré qu’il serait «difficile» de se conformer à l’échéance du 1er mai fixée pour ce retrait dans une convention conclu entre son prédécesseur, Donald Trump, et les rebelles.
Sa décision de reporter de quatre mois le retrait des troupes américaines coïncide avec l’annonce de l’organisation, à l’initiative de la Turquie, du Qatar et des Nations Unies, d’une conférence de paix sur l’Afghanistan qui aura lieu du 24 avril au 4 mai à Istanbul.
« Nous allons entamer un retrait ordonné des forces restantes avant le 1er mai et prévoyons d’avoir sorti toutes les troupes américaines du pays avant le 20è anniversaire du 11-Septembre », a confié une autorité américaine à la presse, affirmant que ce retrait serait « coordonné » et simultané avec celui des autres troupes de pays membres de l’Otan.
Il est à noter que le secrétaire d’Etat américain, Antony Blinken, séjourne présentement à Bruxelles dans le cadre de consultations avec les alliés des Etats-Unis.