Le président des Etats-Unis, Joe Biden a décidé lundi d’augmenter à 62.500 le nombre de réfugiés pouvant être admis dans son pays en 2021, après avoir été décrié pour son immobilisme à ce sujet.
Cette décision, très attendue dans la famille politique du dirigeant démocrate, permet à celui-ci de se distinguer de son prédécesseur, Donald Trump, qui avait arrêté un quota historiquement faible de 15.000 réfugiés par an.
Pour ce qui est de 2022, Joe Biden a fixé un quota de 125.000 réfugiés, tout en déclarant que cet objectif, tout comme celui de 2021, serait difficile à atteindre à cause de la nécessité de « reconstruire » le programme d’admission de réfugiés. « Nous travaillons d’arrache-pied pour réparer les dégâts des quatre dernières années », a-t-il affirmé par le biais d’un communiqué.
Ce programme ne porte que sur des réfugiés choisis par les agences de sécurité et de renseignement américaines dans les camps des Nations Unies à l’échelle planétaire afin de bénéficier d’une réinstallation sur le sol américain, principalement parmi les plus vulnérables.
Rappelons qu’en début février, le président américain avait assuré vouloir multiplier par huit le nombre de réfugiés qui pourraient être admis dans son pays, conformément à ses engagements électoraux. Mais, en avril, il avait curieusement opté pour garder provisoirement le plafond fixé par le précédent dirigeant américain, Donald Trump, ce qui lui avait valu des critiques.