Le chef d’Etat brésilien, Jair Bolsonaro a été admis d’urgence lundi, dans un hôpital de Sao Paulo, pour une probable occlusion intestinale, mais d’après le dernier bilan, le centre hospitalier fait état d’une «amélioration clinique» de l’état de santé du dirigeant d’extrême-droite.
D’après l’hôpital Nova Star, où le président brésilien a été admis aux alentours de 3 heures du matin (6 heures GMT), ce dernier n’est pas fébrile et ne ressent pas de douleur abdominale. Son hospitalisation est due à une sub-occlusion intestinale. Il s’agit d’un blocage partiel du transit qui peut aboutir à une occlusion.
«Il n’y a pas encore d’évaluation définitive sur la nécessité d’une intervention chirurgicale», a précisé le bulletin. Le chef d’Etat brésilien a lui-même indiqué sur Twitter avoir «commencé à ressentir des douleurs dimanche, après le déjeuner».
Au cas où le médecin chirurgien de Bolsonaro choisit de l’opérer, il s’agira de la cinquième intervention qu’il subira à l’abdomen depuis l’attaque à l’arme blanche dont il a été victime en septembre 2018, lors de la campagne électorale en vue de la présidentielle.
«Le président va bien et est en traitement», a affirmé mardi matin, son cabinet dans un communiqué, ajoutant que Jair Bolsonaro effectuait «divers examens».