Le gouvernement des Etats-Unis a donné son approbation à la libération de cinq prisonniers supplémentaires du réputé centre pénitentiaire militaire de Guantanamo, qui abrite encore 39 détenus, soupçonnés d’être complices des organisations terroristes à l’instar d’Al-Qaïda, d’après des documents officiels du ministère américain de la Défense.
Le citoyen somalien Guled Hassan Duran, le Kenyan Mohammed Abdul Malik Bajabu et les ressortissants yéménites, Mouaz Hamza al-Alaoui, Omar al-Rammah et Souheil al-Charabi ont obtenu fin 2021, leur bon de sortie de cette prison militaire, d’après de nouveaux documents rendus publics ce mercredi par la commission de révision de Guantanamo.
Cette instance, constituée de responsables de premier plan du gouvernement américain, a estimé que ces cinq détenus ne représentent plus de menace pour les Etats-Unis.
L’approbation de leur libération porte à 18 le nombre de prisonniers devant être relâchés à condition que Washington leur trouve un point de chute, ce qui pourrait causer du retard à leur remise en liberté effective étant donné que l’administration américaine ne rapatrie pas les anciens détenus vers le Yémen, pays confronté à un conflit armé violent, ni vers la Somalie actuellement en crise.
Des spécialistes indépendants mandatés par l’ONU ont appelé cette semaine les autorités américaines à fermer ce sinistre centre de détention militaire, qualifié de site de «violations incessantes des droits de l’Homme».