Les multiples initiatives entreprises par le président démocrate des Etats-Unis, Joe Biden qui a succédé il y a un an au républicain Donald Trump, se sont heurtées à des réalités notamment dans les domaines économique, de la santé, l’environnement et la géopolitique, ce qui a considérablement restreint ses capacités d’action politique et généré par conséquent, beaucoup de frustrations.

Concernant la crise de Covid-19, le gouvernement Biden s’est montré efficace durant quelques mois avec une hausse fulgurante du taux de vaccination, au point de pousser le président américain à annoncer l’«indépendance» face au coronavirus pour le 4 juillet 2021, date de la fête nationale.

Mais c’était sans compter sur les souches Delta et Omicron, qui ont occasionné de nouvelles vagues de cette pandémie. Actuellement, seulement 46 % des Américains sont d’accord avec la politique sanitaire de Joe Biden, contre 69 % à son arrivée à la Maison Blanche.

Par ailleurs, si 1.900 milliards de dollars d’investissements ont été consentis depuis l’arrivée au pouvoir de Joe Biden afin de redynamiser une économie affectée par le Covid-19 et 1.200 milliards de dollars, dépensés dans les infrastructures, le président américain, ne contrôlant pas totalement le Sénat, n’est pas parvenu à faire passer un plan de 1.800 milliards de dollars de dépenses sociales et environnementales.

Bien que le taux de chômage soit en constante baisse aux Etats-Unis, l’inflation suit la trajectoire inverse, battant même un record depuis 1982.

A l’heure actuelle, Joe Biden, qui s’était engagé durant sa campagne à finir le combat pour les droits civiques, souhaite harmoniser, à l’échelle nationale, les procédures de vote afin de mettre un terme aux limites de l’accès aux urnes des minorités de couleur dans les Etats du sud.

Mais, pour le moment, deux sénateurs démocrates s’y opposent. Cette situation attire au président américain les foudres de l’aile la plus à gauche de sa formation politique.