Starbucks a révoqué mardi des employés d’un café de la ville américaine de Memphis (centre) qui avoir décidé d’intégrer Starbucks Worked United (SWU), la première organisation syndicale ayant récemment vu le jour au sein de cette chaîne de restauration aux Etats-Unis.
Officiellement, sept salariés de ce café ont été licenciés pour avoir violé des règles internes en permettant à des professionnels des médias d’entrer dans l’établissement en dehors des heures d’ouverture pour y effectuer des interviews, a confié un porte-parole de Starbucks à la presse.
Un son de cloche totalement différent du côté de SWU, qui affirme dans un communiqué, qu’il s’agit surtout de « représailles » à l’encontre d’employés ayant voulu créer un syndicat dans le café ou les ayant aidés. Des recours seront introduits auprès du NLRB, l’agence en charge du droit du travail aux Etats-Unis.
Starbucks soutient que les employés limogés n’ont pas respecté les procédures de fermeture d’un établissement, notamment en laissant entrer dans le café des personnes non autorisées, à savoir les journalistes, et du personnel en dehors de leurs vacations.
Selon leur employeur, ils étaient conscients que l’infraction à ces règles pouvait justifier un licenciement immédiat, ce qu’ont nié certains des intéressés.