Le chef d’Etat américain, Joe Biden, a promis jeudi une « réponse » de l’Otan dans la guerre en Ukraine si Moscou utilisait l’arme chimique. C’est la première fois que cette autorité évoque cette possibilité.
En parallèle, l’assemblée générale de l’ONU a voté à New York à une large majorité de 140 sur 183 votants en faveur d’une motion appelant à l’arrêt immédiat de l’attaque russe.
Sur place, le chef de la République tchétchène, Ramzan Kadyrov, a rapporté que sa milice paramilitaire, qui participe aux combats en appui aux forces armées russes, avait conquis la mairie de Marioupol (sud-est). Toutefois, cette information n’a pas été confirmée de source indépendante. Si cela se révèle vrai, cette localité portuaire sur la mer d’Azov deviendra la première ville significative à être conquise par l’armée russe, après un mois de conflit armé.
Dans ce contexte, les pays occidentaux ont estimé très plausible le risque d’un recours aux armes chimiques par Moscou. Le chef d’Etat ukrainien, Volodymyr Zelensky, les a mis en garde à propos jeudi dans un discours vidéo depuis Kiev.
« Nous répondrons s’il y a recours. La nature de la réponse dépendra de la nature de cette utilisation », a assuré le dirigeant démocrate au terme des sommets de l’Otan et du G7 à Bruxelles.